Immersion dans le Montana

Par Emmanuelle Mozayan-Verschaeve / 01.13.20

Une histoire d’amour et de boulot

Fascinés par l’authenticité de l’existant, Alex Strohl et sa compagne Andrea Dabene captent des clichés extraordinaires présentés notamment dans des publications prestigieuses. L’envie de se retrouver dans leur propre nid après chaque voyage les a incités à construire une maison à leur image dans le Montana qu’ils appelent The Nooq.

Le jeune couple s’est rencontré à Québec en 2010. « On étudiait tous les deux à l’université Laval. On est ensuite parti pendant deux ans à Vancouver où l’on a fait des petits boulots avant de nous lancer en freelance », raconte Andrea Dabene. « Notre agence a été créée en 2012, puis on a décidé de partir à Los Angeles en 2014 », poursuit Alex Strohl. Tous deux pensaient s’établir là-bas pour toujours, mais les contraintes du traffic et le beau temps quasi-permanent limitaient la variété de leur travail de photographes. Si certains rêvent de vivre au soleil toute l’année, ce n’est pas le cas de ces amoureux des saisons marquées par les changements de paysage.

Cap au nord!

Ils quittent donc la Californie et ses palmiers pour se diriger vers le Montana. « On a trouvé une cabane dans un coin perdu près de Yellowstone et on a beaucoup aimé. Pour l’anecdote, mon père avait étudié dans la région quand il était jeune et j’ai grandi en entendant ses histoires sur le coin. Ça me tentait d’y venir », se souvient Alex Strohl. Ils se sont finalement décidés à acheter un terrain près de la petite ville de Whitefish. « On n’avait jamais eu vraiment de maison à nous parce qu’on voyage beaucoup. On aime cette vie-là, mais ça nous manquait de ne pas avoir de point d’attache », confient-ils. Les amoureux avaient une idée précise de ce qu’ils voulaient. Alex souhaitait trois bâtiments connectés entre eux, un toit pointu et de grandes vitres. « Pour moi, la chose la plus importante était de maximiser la lumière avec des fenêtres qui vont du sol au plafond. On n’a pas de soleil toute l’année, c’était donc vraiment important d’avoir cette ouverture et d’amener l’extérieur à l’intérieur. Pour Alex, en tant que photographe, c’était important que la maison soit photogénique de dehors. Il y a des angles, des détails qui font qu’elle se démarque. Dans la région, les maisons sont souvent en bois très foncé alors que nous avons choisi un bois très pâle », souligne Andrea Dabene. L’héritage culturel de ce couple d’origine française a influencé leur choix d’allier le pin clair, brut et le ciment pour habiller la façade de la propriété : « La municipalité avait des exigences, notre choix sortait du cadre habituel, mais ça a beaucoup plu. On a aussi pris le plus de matériaux disponibles sur place ».

La qualité avant tout

Bercée par les paysages qui l’entourent, la maison se caractérise par le soin apporté à chaque élément qui l’habite. On ressent d’emblée la passion de l’esthétisme simple, durable, l’engouement de ces jeunes gens pour le BEAU sans artifice. « On ne voulait pas trop en faire à l’intérieur et miser plus sur la qualité que sur la quantité. C’est d’ailleurs pour ça qu’on a choisi WETSTYLE. J’ai passé énormément de temps sur Internet. On habite dans une toute petite ville alors on doit passer par Internet pour trouver ce que l’on aime. J’ai vu vraiment beaucoup de salles de bains, mais WETSTYLE est une des rares compagnies qui s’est démarquée pour moi. Ce qu’ils font correspond exactement à ce que je voulais pour la maison. Ce sont des formes à la fois simples et élégantes », dit Andrea Dabene en ajoutant que la collection M, au look minimaliste et aux volumes efficaces, l’a tout de suite séduite. Son compagnon et elle ont aussi apprécié les choix de finition offerts : « C’était vraiment super et la qualité est incroyable. On n’avait pas vu réellement les éléments, ni toucher les matériaux, donc on ne savait pas réellement à quoi s’attendre. On a été très agréablement surpris. Le bois est magnifique.

Ma baignoire (collection Be), j’en rêvais depuis des années et elle est incroyable, hyper confortable! », dit la jeune femme très enjouée. C’était d’ailleurs la partie de la maison pour laquelle elle était la plus excitée que ça finisse. La forme organique de la baignoire Be s’inscrit naturellement dans son environnement et semble plonger dans le bois. « J’étais vraiment très contente quand tout a été installé, ça a même dépassé mes attentes. Ce que j’aime chez WETSTYLE, c’est qu’ils arrivent à donner un petit quelque chose de différent à un modèle classique; c’est très élégant ».

Le Canada à l’honneur

La maison compte trois salles de bains et une salle d’eau et chacune d’entre elles est dotée d’éléments WETSTYLE au style épuré, fluide en parfaite cohérence avec le besoin d’atmosphère apaisante que désiraient les propriétaires. Chacune d’entre elles est habillée d’un carrelage mural évoquant la palette de la nature : le bleu glacier, le bleu foncé des lacs en été et le feu évoquant la teinte des feuilles d’automne. « Je ne mets pas trop de couleur, mais pour les carreaux, j’ai osé un peu. On ne voulait rien d’agressif et comme on a beaucoup de fenêtre, c’est important de donner la priorité à la vue », informe la jeune femme. La cuisine est réalisée dans le même esprit que les salles de bains et son immense comptoir en quartzite assure la convivialité.

 

L’ambiance chaleureuse vient aussi de la présence du foyer réalisé sur mesure par l’entreprise Fireorb. « On l’a attendu longtemps, mais ça valait vraiment la peine », note-t-elle. Le mobilier est également originaire d’Amérique du Nord et là encore, les recherches ont été nombreuses pour trouver la perle rare. Il vient de chez Rove Concepts. Nous avons trouvé en cette compagnie comme en WETSTYLE un style actuel qui vieillira bien. C’est important pour nous d’avoir de belles choses pour les garder longtemps », conclut ce couple de nomades, heureux d’avoir trouvé un cocon bien à lui.

 

 

 

 

 

 

 

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Par Emmanuelle Mozayan-Verschaeve